Pulvérisation

John Deere : la pulvérisation ciblée en vente dès 2024

Avec la technologie See & Spray, John Deere cible la pulvérisation et est capable de vous faire économiser jusqu’à 70% de produit.

Après l’avoir adapté à ses automoteurs outre-Atlantique, cette technologie arrive dès 2024 sur les appareils trainés R900i, en petite quantité. D’abord, ce sont des modèles de 36 et 39 mètres qui en héritent. Testé depuis deux saisons par Damien Menuel, producteur de céréales, colza, tournesol, betteraves et pommes de terre en Champagne crayeuse, le R900i scanne à chaque passage 36 m. À raison d’une caméra tous les mètres, les 36 yeux scrutent 27 m² par seconde et réalisent pas moins de 30 images par seconde. S’il peut intervenir à une vitesse de 25 km/h, selon conditions, la vitesse cible de 12 km/h offre la meilleure efficacité, supérieure à 98%. Ces images sont analysées par 5 processeurs qui distinguent les adventices de la culture, grâce à une analyse fine des variations du vert foliaire. Le tout appuyé par deux caméras supplémentaires, pour la “balance des blancs”, et qui tiennent compte de la variation de luminosité. C’était un élément important pour l’agri-testeur champenois, qui exploite des terres fortement crayeuses et donc particulièrement blanches.

S’il ne peut cependant, dans l’immédiat, pas intervenir de nuit, le See & Spray devrait être à terme combiné avec un éclairage LED. Les 5 calculateurs commandent l’ouverture individuelle des buses à pulsation PWM, (la technologie buse à buse ExactApply étant nécessaire), n’appliquent la bouillie que là où un végétal non admis est détecté. Compte tenu de sa réactivité, ce pack technologique nécessite aussi la circulation continue et le circuit PowrSpray pour intervenir en pré-levée, détecter la plantule sur sol nu, mais également en inter-rangs dans des cultures sarclées. Troisième scénario en défanage des pommes de terre, le See & Spray ne cible que les plants qui subsistent après un premier passage. Autre impératif à son acquistion, disposer d’une commande G5 complétée d’un récepteur GPS et de la télématique JDLink, de façon à collecter toutes les données sur la plateforme Operations Center, et donc de pouvoir mieux connaître ses parcelles. Car la principale contrainte de cette technologie, c’est de savoir estimer la quantité de bouillie à préparer avant d’aller aux champs.

 

“Avec l’expérience et la bonne connaissance des parcelles, et avec un suivi continu de leur état sanitaire, on arrive à mieux s’organiser et prévoir la bonne quantité de bouillie, avec une marge nécessaire lorsqu’il faut appliquer en plein” indique Damien Menuel.
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