Après récolte, il est important de préserver un maximum d’humidité du sol pour assurer une bonne germination des céréales perdues, des graines d’adventices ou d’une culture intermédiaire ultérieure.
Travailler le plus superficiellement possible est souvent nécessaire. C’est pourquoi l’allemand Saphir propose sa propre solution, le GrindStar. Il résout ce problème grâce à deux rangées de rotors (d’un diamètre de 75 cm) auto-animés par l’avancement. Le sens de rotation des rotors avant est opposé au sens de rotation des rotors arrière. Grâce à cette disposition et à la structure symétrique des rotors, on obtient un travail sur toute la surface. Le traitement plat et régulier est obtenu grâce à la suspension par parallélogramme et grâce à des ressorts des rotors, aux outils de coupe uniques et au système de dépressurisation spécialement conçu dans le rotor. Cela permet d’améliorer considérablement le guidage en hauteur et l’adaptation au sol lors du déchaumage par rapport aux concepts existants.
Cette nouveauté brevetée travaille rapidement (12 – 18 km/h) tout en réduisant considérablement la consommation de carburant, grâce à la faible force de traction nécessaire de seulement 20 chevaux par mètre de largeur de travail. Le GrindStar ne nécessite pas d’électronique complexe et couteuse, ni de technologie d’entrainement sujette à l’usure. Grâce à une conception technique particulière, le traitement s’effectue de manière ultra-plate à une profondeur de travail de 0 à 2 cm, sans que l’opérateur n’ait à effectuer des travaux de contrôle et de réglage complexes. Le système GrindStar est un outil particulièrement léger, qui coupe la matière organique et stimule la germination des graines de cultures et des mauvaises herbes, sans enfouir les graines, pour un cout réduit. Cela réduit l’utilisation d’herbicides et prévient les résistances. Les résidus de récolte tels que les chaumes de céréales, de colza et de maïs sont broyés, défibrés et déposés uniformément. Cela crée un tapis de surface prononcé et les ravageurs tels que les limaces et la pyrale du maïs n’ont plus aucun endroit où se réfugier.