Une silhouette, des couleurs, une architecture identiques. La comparaison est inévitable. Mais sous ses faux airs d’Intrac Deutz, le Roboractor RT105 s’est surtout inspiré des chargeurs télescopiques à relevage arrière proposés par une poignée de spécialistes italiens (ex: Merlo Multifarmer, Dieci Agri Tech, Argo Teletrac…)
Un sentiment conforté par sa cabine étroite avec un toit vitré, déportée sur la gauche. Sans doute trouvée chez un constructeur de matériel de manutention ou d’engins de BTP, elle libère assez d’espace sur pour Kim Jung-ho, son concepteur puisse lui greffer un mat articulé. Tracteur agricole à mi-temps, le Roboractor devient alors un tracto-pelle léger pour manipuler du sable, de la terre et même des grumes le reste du temps. Ô combien polyvalent, ce petit tracteur de 105 chevaux doté d’une direction incroyablement efficace (ndlr: le pont avant braque à 100 degrés), peut même se piloter en marche arrière. Le volant et ses commandes s’inversent. Il est aussi capable de circuler à 50 km/h indique Kim Jung-ho, qui n’a rien laissé au hasard. Pour lui assurer un parfait équilibre aux champs, l’engin dispose d’une mise à niveau hydraulique, via des vérins reliant le châssis aux ponts. Enfin, il a développé un système d’attelage rapide pour atteler les outils arrière. 7 secondes suffiraient pour monter un outil trois points.